Here I Am [free!!!]

Et voilà. J'étais donc enfin arrivée à L'Institut Charles Xavier. Un grand, un immense soulagement pour moi. Ici, je n'aurais pas à payer les factures de ce que je casserai. *BAF* Non, si bien sur, et ça ne me ferait pas moins chier de blesser quelqu'un, mais au moins, j'étais entourée d'autres personnes "comme moi". Des mutants, et surtout de jeunes mutants qui ne contrôlaient pas tous leur pouvoirs. Je me sentais moins... monstre de foire. c'était certes ignoble de penser ça de soit même, et des autres mutants mais... non. Stop. Jamais je n'avais pensé que les mutants étaient ignobles. A quelques exceptions près. Certains avaient des pouvoirs crades et d'autres, comme les télépathes et empathes, étaient des saletés de voyeurs. pour ceux qui ne se retenaient pas bien sur. Mais sinon, je n'avais jamais rien pensé de tel. Cet plutôt mon pouvoir que je trouvais... peut-être pas ignoble, mais plutôt glauque. Ces espèces de bras fantomatiques... même moi ça me faisait flipper des fois. Et puis leur puissance! Ce n'était franchement pas ce qu'il y avait de plus rassurant.
Bref, j'étais contente d'être là.

Je regardai la chambre qui m'avait été attribuée. J'étais avec deux autres filles à la vue des affaires disposées ça et là. Les pauvres... il fallait que je fasse des efforts si je ne voulais pas qu'elles crisent à cause de mon bordel... Par contre l’armoire... c'était quoi cette armoire? Un scandal! Celle de mon ancienne appart' faisait la taille de ma cuisine! Bon. Je laissais les quatre grosses valoches sur place, à coté de mon lit. Je trierai plus tard. D'ailleurs, ils m'avaient été bien utiles mes ficus vecteurs sur le coup-là! J'avais évité un mois de courbatures. J'étais peut-être musclée, ces valises étaient méga lourdes!
Je me tournais vers une glace. Mmmh... j'espérais n'être pas la seule originale du coin. Même si c'était naturel chez les autres. Mes cheveux noirs et bleus. Mes yeux plus jaunes que turquoises aujourd'hui. Mon eyeliner noir. Moi collier de chien et mon long pendentif en croix. Un débardeur léopard bleu électrique. assortit à mon ongles (ou plutôt le contraire en fait). Mon slim noir déchiré. Mes converses du même bleu que mon haut. Ma multitudes de bracelets punks noirs. Bleu et noir power j'avais envie de dire. Je souris et attrapa mon casque audio... roulement de tambour: noir avec des têtes de mort! On l'aurait jamais deviné, dis donc! J'enfilai aussi mon cuir noir et sortie de la chambre. Direction le parc.

Le pas porté par un petit solo de Kirk Hammet à fond dans les oreilles, je traversais rapidement le manoir, ne voyant même pas les quelques personnes qui je croisais. Je finis par trouver la sortie, et respirais l'air frais, voire froid, un grand coup. J'étais une réchauffée, il en fallait beaucoup pour que j'ai froid.Contente, contente. Je me dirigeai d'un pas joyeux - alors que j'écoutais quand même du Marilyn Manson - vers la fontaine. J'aimais bien m'asseoir sur le bord d'une fontaine. En plus, maintenant, j'y avait trouvé une occupation. Une fois assise, je coupai mon mp4 et retirai mon casque. Je laissai sortir mes vecteurs.
† On n'est pas pressés.... doucement...
Une grosse schizophrène qui parle avec des choses que quasiment seule elle peut voir. J'vous jure. Mas bon, ça m'aidait à me concentrer. Le plongeait le bout des doigts de mes quatre vecteurs dans l'eau, et commençais à faire des dessins à la surface. cet exercice était quasiment sans risque, me permettait de m'entrainer au contrôle et au touché. C'était bien. J'ignorais mes vecteurs, l'eau bougeait toute seule. Je sourie. Appaisée.

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En cette après-midi, je passais donc du temps avec les élèves, je me demandais bien si les nouveaux arrivants pouvaient trouver alors un petit brun de bonheur dans ce lieu tout nouveau pour eux. Bien que cela changeait pour certains, ce retour de vacances comme les nouveaux arrivant, il y avait un tel chantier, que je me demandais comment est-ce qu’on allait faire pour canaliser tout ce monde. Cela créé alors des mauvaises nuances qui donnaient donc une petite tension qui ne plaisait à personne. Alors que je sortais dans le jardin, je laissais donc les élèves venir vers moi. - « Jean, on a le temps de s’installer ? Ou on doit commencer de suite ? » Leur souriant, je répondais donc prestement. - « Non, vous avez le temps d’y aller dans vos chambres. Donc faites vos placards et ranger vos affaires, dépêchez-vous on commencera demain. » Les voyant partir pour le centre, je me demandais bien comment est-ce j’arriverais alors à contrôler un peu tout le monde. Pour le moment, je voyais alors la situation suivante : des élèves venaient tranquillement ici, je voyais les parents les laissaient partir. Allant de joindre Logan, on fermait donc la porte d’entrée. Dorénavant, il n’y aura plus aucuns parents dans les parages. Le soleil me plaisait bien, et parfois j’aimais bien aller voir les fleurs, j’avais donc la possibilité de me calmer un peu plus. Sous le choc et l’agitation, je reprenais donc un peu plus en compte ce que m’avait dit Gilliane. Je ne savais pas qu’elle n’avait pas tout à fait tort au début. Bien que je prenais enfin ce qu’elle m’avait dit, je me rendais compte que finalement, je devais donc alors avoir une autre vision des choses. Essayant alors de voir comment est-ce que cela allait se passer pour moi, je passais donc mon temps dans le jardin. Alors que je sentais les lavandes, les roses, les fleurs en douceur, je me demandais bien si j’arriverais alors à connaître d’autres personnes. Marchant je errais donc dans les ces lieux de verdures. Je ne comprenais pas trop si j’allais trouver de nouveau cette paix, mais bon, pour une fois, je pouvais aussi alors essayer de prendre un peu l’air. Sentant que cette petite pensée allait donc me rendre heureuse, je réfléchissais alors à une façon pour moi de voir si j’arriverais alors à rester au calme dans le jardin.

Seul le bruit de l’eau de la fontaine me permettait aussi de me calmer. Je pouvais donc avoir une petite chance pour sentir l’air frais et surtout apprendre un peu plus sur cette nature si belle. Seule le vent et le calme me permettait donc de faire ma méditation alors en silence. Bien que je me posais une question sur un sujet banal, je me demandais si j’arriverais à avoir le lieu vide pour que je puisse méditer pendant un petit moment. Mais bon, alors que je m’approchais du lieu, je voyais qu’il y avait une personne que je ne connaissais pas. Elle était nouvelle, puis la voyant parler, je me demandais bien à qui est-ce qu’elle parlait. Mais voyant l’eau bouger, je me posais une question sur le pourquoi du comment. M’avançant un peu, je sentais qu’il y avait alors une présence, mais sans réellement savoir de suite. Fermant mon esprit, je faisais donc un pas en plus. La voyant un peu, je lui posais donc une question. - « Bonjour, bienvenue au centre Xavier, tu es nouvelle n’est-ce pas ? Je m’appelle Jean Grey et toi ? Tu as eu le temps de tout installer ? On commence les cours demain. » Faisant un pas de plus, je remarquais que la couleur bleue dans ses cheveux me donnait le sentiment d’une personne qui devait avoir envie de changement. Remarque les miens rouges ne devaient non plus pas être trop banal.

En fait, je me demandais vraiment combien de temps j'allais supporter d'être ici. C'est vrai que pour l'instant, c'était la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Mais une solitaire comme moi. J'allais finir par péter un câble si j'étais constamment entourée. Bah... au pire, je pourrais toujours aller me réfugier chez mon tuteur de temps en temps. Ou même me retrouver un appart'. Mais bon, pour l'instant, il valait mieux éviter de prendre des risques et plutôt rester sagement là. Quand j'aurai gagné un petit peu plus de maitrise sur mes vecteurs j'y repenserai. D'ailleurs... merde. Horrifiée, je fixais l'eau, les yeux écarquillés. Mes vecteurs commencèrent à s'agiter dans l'eau qui remuait de plus belle.
J'entendis alors une voix qui me fit légèrement sursauter. Je tournai la tête en sa direction. Un de mes vecteurs parti également vers la source de cette voix. Je posais une main dessus. Non! Il se stoppa dans son élan, et se replia en arrière. Je rabaissai ma main. Les autres sortirent de l'eau, se plaçant sur mes côtés, dirigés vers... Jean. Comme elle se présenta. Et je l'avais d'ailleurs plus ou moins reconnu. je n'avait absolument pas fait attention à qui que se soit en arrivant. Je savais que c'était une rousse flamboyante qui nous avez accueillit, et j'avais entendu le nom de Jean Grey, mais n'avais pas fait tout à fait fait le rapport.

Bonjour. Je m'appelle.... je marquai une hésitation, mon nom était long... Wilhelmina Heaven Cross. Mais appelez-moi Will. J'eux un petit sourire à la pensée de mes grosses valises. Je ne suis pas encore tout à fait installée, mais bon, je suis pas pressée non plus. Euh... à propos des cours. Je... je suis amnésique, et je ne sais plus rien de ce que j'ai pu apprendre à l'école. Alors ça craint un peu...
On peut dire que oui, j'assumais pleinement mon amnésie. Je n'allais pas le crier sous tous les toits, bien sur. Je ne le disais que si cela s'avérait nécessaire. Très peu de personnes de mon entourage étaient au courant. Mais comme j'allais aller à des cours, il valait mieux qu'ils évitent de me faire des maths trop avancées, à moi qui avait du réapprendre mes tables de multiplications à 17 ans.
Disons que j'ai un niveau primaire quoi. Mon tuteur m'a réapprit les bases.

J'allais être un vrai boulet. Ou alors j'allais me retrouver avec des gamins. J'aurais l'air maligne aussi grande et avec les cheveux bleus avec des gamins. Je suis légèrement à cette pensée. Ça me tracassait un peu quand même. ais il y avait quelque chose de plus grave, que je n'avais pas réalisé au début, qui me tracassait bien plus. Je fronçai les sourcils. Non, c'était vraiment un gros problème. Puisque Jean était là, c'était le moment d'en parler. Ce n'était pas dit que cela se produise, mais il y avait toujours un risque. Et je ne pourris pas me le pardonner si cela arrivait, et que je n'avais strictement rien fait pour l'éviter.
Euh... je peux vous parler un instant. Un problème avec mon pouvoir...
Machinalement je levai une main, et caressai un de mes vecteurs du bout des doigts. C'était une étrange habitude que j'avais prise récemment. C'était une sensation étrange. Ils étaient à moitiés physiques, à moitiés psychique, je sentais mes doigts comme si ce vecteur aurait été ma jambe, ou une autre partie réelle de mon corps. Ils étaient à moitié matériels et immatériels, puisque je sentais une résistance sous mes doigts, je sentais quelque chose, mais si je forçais un peu, ou si je le voulais, je passais à travers. C'était franchement bizarre.

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Alors que je me tenais donc devant elle, je voyais alors qu’elle n’était pas très sure d’elle. Tout en l’écoutant, je me disais bien qu’il fallait que je lui réponde. Debout, je réfléchissais donc à une réponse qui me permettrait de la rassurer le plus possible. - « D’accord, mais ne t’inquiètes pas, tu pourras réapprendre à ton rythme. Il ne faut pas que tu penses que tu n’es pas capable d’y arriver. De toute façon, les professeurs ont accès à ton dossier, donc s’ils veulent avoir des réponses, ils peuvent appeler ton tuteur. Puis si tu en as aussi tu peux en leurs en poser. »Il ne fallait pas qu’elle pense qu’elle ne pouvait pas y arriver. - « Les élèves ici sont un peu tous perdus, donc ne t’inquiètes pas pour ça. »J’avais dit cela pour qu’elle ne panique pas, pour qu’elle comprenne que finalement si elle était là c’était parce qu’il y avait une raison. - « De toute façon, la porte étant fermée, tu ne pourras sortir qu’aux prochaines vacances. Cela va vite passer. » Lui souriant, je me disais bien qu’il pouvait y avoir aussi une petite place pour le bonheur. Rassurer les gens devait être avant toute chose une part importante.

Alors que je ne demandais bien ce qu’elle voulait, je sentais un peu plus les présences. Restant à ma place à un moment donné je m’avançais un peu plus, - « Je peux m’asseoir ? »puis m’asseyant à côté d’elle, je prenais donc le temps de la regarder. Elle avait un souci avec son don. - « Tu sais, tout le monde a un souci avec son don à un moment donné dans sa vie. Je t’écoute il s’agit de quoi. Tu finiras pas trouver une solution, déjà, il faut s’accepter tel que l’on est…..» Je savais ce que je disais, je n’avais pas voulu accepter mon don, j’avais donné et causé tant de dégâts que finalement, maintenant, je ne désirais qu’une chose arranger les choses. Bien que la situation ait changé, on ne pouvait pas toujours aller dans le bon sens. Les habitudes revenaient alors gentiment. Bien que cela ne nous aide pas tellement, il faut continuer et persister à avancer.

Frustrée et surtout déçue pour tout ce que j’avais fait. Avec mes mains, je commençais donc à faire des molécules de l’air. Je le faisais donc parfois pour m’apaiser, c’était comme si finalement cette petite chose me calmait. Alors que Will regardait ce que je faisais, je m’arrêtais puis les molécules disparaissaient donc une fois de plus dans l’air. Lui souriant, je ne savais pas trop quoi lui dire en plus. Regardant autour de moi, je regardais alors patiemment les alentours. Essayant de trouver un mot ou deux, je disais donc tout en me calant un peu plus sur la fontaine. - « C’est un endroit paisible ici. Tu ne trouves pas que l’on peut alors être plus calme. » Je me doutais qu’elle ne pouvait pas forcément savoir que parfois les mutants s’entrainaient dans le jardin. Mais bon, il y avait un début à tout, et on ne pouvait pas aller plus vite que la musique. « Chaque chose en son temps. » comme on dit. Mettant mes jambes sur la fontaine, je sentais que je m’approchais un peu plus de l’eau. Déplaçant les molécules d’eau plus vers le fond de la fontaine. Je patientais donc qu’elle me réponde.

Tant mieux alors...
Bon, une bonne chose. C'était bien vrai ça d'ailleurs. Je ne devais pas être la seule et unique presque adulte à être complètement paumée. Les mutants n'étaient pas spécialement apprécié. Je n'osais pas vraiment imaginer ce qui avait pu arriver à certains d'entre eux. Surtout que pour moi... j'avais la grande, l'immense chance d'être amnésique. Je pense que quelques personnes de cet Institut payerai pour l'être.... Enfin.
Je laissais tomber ma main sur mes cuisses et suivit le regard de Jean. Une télékinésiste apparemment. Je l'observais un instant, silencieuse. Ouép, cet endroit été apaisant. Tant mieux. Il valait mieux éviter de stresser les élèves. Ce n'étaient pas comme s'il étaient en temps de vacances. Ils avaient très certainement déjà leur dose de stress.

Bien, il était temps que je m'explique.
En fait, mon pouvoir est une sorte de télékinésie. Et je l'accepte, le problème n'est pas là, il est plutôt cool dans le genre même. Mais en fait...
C'était chelou à dire. D'ailleurs, en y repensant, je n'avais même pas eut à raconter, à expliquer, mon pouvoir à mon tuteur. Bizarre. Enfin, il n'était pas très curieux. Bizarre pour un flic d'ailleurs. Enfin, peut-être était-ce juste avec moi.
Je dirigeais un vecteur dans l'eau et en projetai par terre. L'eau mouilla la terre. Mon vecteur alla se tremper, appuyer dans cette espèce de flaque. Il se releva, de la boue glissait de la main du vecteur qui alla se poser sur un rebord de la fontaine. Une trace de main apparue. Je nettoyai mon vecteur dans l'eau.

J'en ai quatre. Des espèces de bras psychiques. Le problème, c'est qu'ils agissent très indépendamment de ma volonté. Plus ou moins. Mais je maîtrise comme je peux ça va. Le problème c'est qu'il m'arrive de faire des cauchemars, et... en dormant je détruis tout ce qu'il y a autour de moi.

Un, deux, trois, allé on y va!
En fait, j'ai peur de tuer quelqu'un en dormant.
Paf, c'est dit. En même temps, pas le temps de chipoter, il fallait être pragmatique. Je préférais quand même dire ce genre de trucs à moitié gênant et surtout monstrueux, que de risquer la peau d'un de mes camarades.

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- « Tuer quelqu’un… ? Ah….Je voie… »

Sentant que je n’arriverais pas forcément à lui expliquer, je commençais donc dans ma tête à trouver une solution. Me rappelant que le professeur Xavier m’avait mis une barrière dans mon esprit, je me demandais si Will accepterait donc de l’avoir. Me tournant vers elle, je lui demandais donc alors gentiment. - « Tu es certaine que tu as vraiment peur ? Parfois c’est juste psychologique, mais si tu veux de l’aide, je peux demander au professeur Xavier de te mettre une barrière psychique pour que tu puisses mieux les contrôler. »Je ne comprenais pas trop comment est-ce que j’allais donc l’apaiser, mais bon passant ma main sur la sienne, je tentais donc de lui donner un peu de calme. Il ne fallait pas non plus qu’elle panique. L’observant un instant, je me demandais bien comment est-ce qu’elle allait m’expliquer donc tout cela. Préférant donc alors attendre qu’elle me parle, je tentais donc d’en apprendre plus sur son don.

- « Ton don c’est l’ensemble d’une entité unique ? Tu peux lui parler ? Elle te respecte ou pas ? »

Néanmoins, je me doutais bien que si l’on place la barrière psychique que le don assez libre ne soit pas trop bien. Sans doute qu’elle voudra alors s’exprimer différemment. Je ne voyais pas comment est-ce que je pourrais donc l’aider si je ne connais pas tous les détails. Bien que le professeur Xavier me laissait aider le plus possible, je ne tenais pas non plus à faire des erreurs. Alors que je regardais autour de moi, je sentais donc que la présence de ses vecteurs se montrait toujours présente. De plus, ne sachant pas si je serais attaquée ou pas, je me tenais sur mes gardes. Je n’avais pas peur, je savais que je faisais peur aux gens. Néanmoins, chaque personne avait une part de bien ou de mal en eux. Il ne fallait donc pas oublier cela.

- « Des cauchemars, hum, il va falloir que l’on en parle enfin si tu veux. Peut-être que si tu les règles le plus possible, tu arriveras donc à les contrôler un peu plus. »

Parfois en parler aider bien pour résoudre les soucis. Mais bon, je ne tenais pas à la forcer, elle était nouvelle ici et je ne désirais pas qu’elle ait peur. Après tout, on pouvait aussi alors avancer bien que la situation peut-être tendue, on avait toujours une solution, il fallait juste la connaître. La psychologie des gens avait une incidence sur les actions et sur les dons. Les sentiments avaient aussi une part importante dans l’équation. Plus vous allez mal, plus votre don prend possession de vous, vous ne contrôlez plus rien, vous avez seulement l’idée que tout s’arrangera en faisant encore plus de bazar. Je patientais donc en reprenant ma main, puis me calant un peu plus sur la fontaine, je ne savais pas si elle aurait alors une autre suggestion, mais bon, on ne peut pas forcer les gens à parler. Si elle n’en avait pas envie, je n’allais pas la forcer à le faire.