Il faut qu'on parle [Pv Gilliane]

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Ca fait mal - Christophe Maë

Un retour, un pas de plus vers la maison, ce lieu qui avait eu la chance de me construire et moi qui avait tout gâché. Après tout, j’avais toujours eu la sensation que malheureusement pour moi, je ne céderais pas. Il fallait donc que je prenne le temps de me rappeler les personnes qui avaient eu de l’importance pour moi. Alors que j’avais remis les pieds dans ce bâtiment si précieux. Tornade m’avait laissé le temps de venir doucement. Elle savait bien que je devais donc récupérer un peu de mon « moi intérieur ». Trouvant ma chambre, je remarquais que la porte n'était pas ouverte, fermée à clé, je passais la clé dans la serrure pour l'ouvrir. En poussant la porte, il y avait une odeur de renfermée, mais aussi de sécurité. Je l’avais laissé tel quelle avant de partir, puis posant mon sac sur mon lit, je me dirigeais vers mon armoire. L’ouvrant j’avais la surprise de la voir toujours pleines.

* Mais pourquoi, ils n'ont pas enlevé mes affaires de la chambre ? *

Puis marchant dans la pièce, je voyais tout un tas de souvenirs, ma photo de mariage ave Scott. Les photos de « famille », le professeur Xavier, des images qui me rappelaient que j’avais bien fait de me rendre compte que finalement j’avais déçu un peu tous les gens qui m’appréciaient beaucoup…

* Je ne les comprends pas parfois. Ils sont quand même bizarres. Enfin je suis contente de tous les revoir. Bon je vais défaire le sac. *

Le lit était toujours devant la fenêtre, l'armoire sur le côté de droit de celui-ci. Puis sachant bien que je resterais sans doute un moment ici. J’ouvris mon sac, puis rangeant mes affaires dans l'armoire. Je me rendais compte que j’en avais beaucoup ! Mais bon lorsque l'on revient chez soi, on est content de retrouver toutes ses affaires ! Une fois cela fait, je posais mon sac dans le bas de l'armoire avant d'ouvrir les volets et la fenêtre pour aérer la chambre. Une fois cela fait, en tailleur, je faisais un peu de méditation histoire de me calmer et de garder mes écoutilles ouvertes.

La méditation me faisait pas mal de bien, alors, J’avais décidé d'en faire un peu tous les jours. Alors que j’étais là en train de faire ce sport. Que je sentais la présence de quelqu'un sur le pas de la porte. En effet, je l'avais laissé ouverte pour faire un courant d'air. Sachant que je n'avais pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qui c'est. Je le fis quand même juste pour savoir qui c'était....

Scott devant moi, il était là debout, me levant, je ne disais rien, j’avais eu tout ce temps dans le lac une connexion avec lui avant de partir « en hibernation ». Il était là toujours à attendre, à m’attendre, je me levais puis faisant un pas de plus, une tendre étreinte mais fusionnelle me rappelait donc à l’ordre. Un baisé puis un petit rappel, je devais passer à l’infirmerie pour aller voir Gilliane. Hochant de la tête, je souriais, puis repassant mes chaussures, je le regardais un instant. Il avait été toujours été là pour moi. Puis sentant que la suite serait un peu compliquée, je lui déposais un tendre baisé avant de me dirigeais vers l’infirmerie.
Les couloirs avait été un peu long pour moi, prenant le raccourci, j’allais voir le professeur Xavier. Croisant alors Logan, je le saluais avant de voir que je devais lui parler par la suite. Je me dirigeais donc vers l’infirmerie en passant par les passages secrets. Regardant que personne ne m’avait suivi, je voyais que Gilliane se tenait donc là dans la salle. Ne faisant pas trop de bruit, je prenais donc le temps de l’observer un instant. La jeune femme qui avait été mon amie était en train d’essayer d’arranger un petit bobo sur une enfant de six ans. Tout en approchant, j’avais pris la blouse, puis voyant le bocal à sucette, j’en prenais une. La donnant à la petite fille, je mettais une main sur l’épaule de Gilliane.

- « Je vais t’aider Gilliane, attends. »

Prenant sur le plateau de quoi désinfecter et mettre le pansement avec la fleur dessus. Je sentais bien que mon amie avait un tas de questions. Sachant qu’elle était aveugle, je me doutais bien que je ne pourrais pas me faire pardonner de suite. Voyant que la petite se trouvait en compagnie de Bobby, je le saluais de la main sans pour autant lui laisser le temps de rester d’avantage dans les parages. Je devais parler à Gilliane, et il fallait que je m’excuse pour le mal que je lui avais fais. Voyant l’enfant partir en compagnie de l’élève. Je me tournais vers mon interlocutrice.

- « Tu vas bien ? Tu m’en veux ? Scuse si je suis partie, pourtant j’avais demandé à Tornade de te donner une lettre en braille…..Je m’excuse de t’avoir blessé, ce n’était pas mon intention….Mais si je restais, il y aurait encore des blessés dans l’infirmerie…. »

Tout en restant à ma place, je patientais qu’elle me réponde, je ne tenais pas à ce qu’elle pense que j’allais m’en aller de suite.

Mutant Niveau 3 Messages : 17 Points : 23 Date d'inscription : 23/02/2012

La journée avait mal commencée. Ou au contraire. Cela dépendait quel point de vue on adoptait. Selon les résidents de l’institut, la matinée avait été corsée. Un petit groupe de jeunes mutants avait englouti la vieille un énorme gâteau, appétissant mais industriel acheté par l’un d’eux. Un gage dont il avait écopé pour avoir fait quelques bêtises avec ses pouvoirs. Une sorte de tradition que cette promo avait mise en place. Tradition ludique mais pour le coup, dangereuse. Il en résulta une intoxication alimentaire pour tout le monde.

Par conséquent, du point de vue de l’infirmière qu’était Gilliane, la journée commençait plutôt bien. Elle avait du boulot. On avait besoin d’elle. Dès huit heures, elle fut donc appelée à l’infirmerie pour diagnostiquer et soigner les jeunes malades. Une intoxication complètement bénigne qui ne justifiait même pas qu’elle utilise ses dons de guérison. Une dépense d’énergie en moins pour elle et une jolie leçon pour les mutants.

Gilliane avait la capacité de guérir définitivement ou d’atténuer ces petits bobos de tout les jours, pour certains, plus ou moins handicapants. Mais elle considérait cela comme des choses normales qui faisait partie de la vie. En réalité, elle faisait rarement usage de ses dons. Elle ne le faisait uniquement lorsqu’elle jugeait que cela pouvait sauver une vie ou améliorer de façon très significative la qualité de vie de la personne. Ou, bien évidemment, dans des cas urgents. Si elle utilisait son pouvoirs de guérison à tord et à travers, beaucoup de conséquences en résulteraient …

Quoi qu’il en soit, la matinée touchait à sa fin. Il n’était pas rare qu’un début de journée commence ainsi, sur les chapeaux de roues. Au moins une fois par mois. Un étrange phénomène qui semblait pousser les élèves à faire n’importe quoi et à se retrouver à l’infirmerie. Une dernière patiente pointa le bout de son nez humide suivit de Bobby qui l’accompagnait. La toute petite fille avait fait une mauvaise chute et s’était écorché le genou. La crise de larmes passée, Iceberg l’avait amené à l’infirmerie pour un pansement.

Tout en tentant de la rassurer et de la calmer, Gilliane disposait sur un petit plateau tout ce dont elle allait avoir besoin. Désinfectant, coton, pansement. Et un joli décoré ! Elle allait se mettre au travail lorsqu’elle senti une présence familière derrière elle. Présence qui s’empressa de vouloir l’aider et qui s’avéra être par la même occasion Jean. Jean la revenante.
Elle laissa son amie s’occuper de la petite mutante, allant s’affaler sur un tabouret, dans un coin.

Les deux jeunes femmes se retrouvèrent ainsi seules. Jean en profita pour lui déballer tout son sac d’excuse, un peu précipitamment et de manière désordonné. Gilliane se contenta d’écouter, ses yeux aveugles dans le vide, son visage sans réelle expression.

" Tout d’abord, bonjour Jean. Nous ne sommes pas des bêtes ! Se décida-t-elle à articuler après quelques longues secondes, un léger sourire sur les lèvres. Ensuite, je ne t’en veux pas d’être partie. Je n’ai jamais eu besoin d’une lettre pour comprendre ta décision de quitter l’institut "

Elle n’y voyait peut être rien, mais elle n’était pas totalement idiote. Elle avait encore des facultés de raisonnement et d’empathie. Peut-être plus développer, de part son handicape, que la plupart des êtres vivants. Une sorte de compensation.
Gilliane connaissait l’histoire de Jean. Tout X-Men, connaissait son histoire et les dures épreuves qu’elle avait du passer ces dernières années. Et c’est pour toutes ces raisons que la jeune femme avait géré l’infirmerie, seule sans broncher. Elle avait presque prit gout à toute cette effervescence qu’il pouvait parfois y avoir. La mutante de sentais utile et parfois, allait se coucher en étant fière de ce qu’elle avait accomplis. Même si elle s’était déjà vu s’effondrer d’épuisement et de stress dans les périodes de rush.

Et aujourd’hui, Jean était de retour.

"Ne t’en fais pas. Je suis soulagée que tu sois de retour. Dit-elle en tournant le dos à Jean pour ranger les deux, trois instruments mal placés. Il faut juste que … que je me réhabitue, tu sais …" Elle jouait mécaniquement avec des petits ciseaux, toujours de dos.

Parce que malgré le soulagement de ne plus être seule, Gilliane ressentait une certaine angoisse qu’elle n’arrivait pas encore à expliquer.

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Ca fait mal - Christophe Maë

Tout en l’ayant de dos, il y avait bien un petit truc que je devais faire, que je devais lui dire…Mais à quoi bon alors avoir une autre suggestion qui devait alors avoir une importance mais bon pour le moment, je ne comprenais pas trop si je devais lui parler encore de choses plus ou moins désagréables. Néanmoins, il ne fallait pas que je la laisse comme ça. Puis me rendant compte que j’avais donc la possibilité pour moi de lui donner mon explication, je prenais donc la parole une nouvelle fois.

- « Je sens que tu es frustrée.. ? Est-ce qu’il y a quelque chose dont tu voudrais me parler ? Je sais bien que tu m’as sentie arriver avec mes pas. »

Un petit sourire, et voilà que je me disais bien que je pouvais aussi me dire que Gilliane avait besoin de temps tout simplement pour encaisser le truc. Il ne faudrait pas non plus que je me trompe encore et encore, mais il fallait aussi que j’apprenne les choses. Après tout, je pouvais aussi alors regarder comment est-ce qu’il fallait alors voir les choses dans le bon sens.

- « Et bien, pour te dire, je vais donner les cours à l’université donc tu auras l’infirmerie pour toi toute seule. Il faut juste que je te dises mes horaires et mon planning pour que tu ne sois pas perdue avec mon retour il faudra adapter tout ça. »

Je me disais bien que le fait de revenir devait alors l’énerver, il ne fallait pas que je la prenne encore une fois dans le mauvais sens. Elle était toujours là pour les autres, et malheureusement personne ne l’étais pour elle. Il me fallait bien alors voir comment est-ce que je pouvais donc expliquer mon idée. Finalement, je pouvais donc alors avoir une autre petite idée. Il ne fallait pas que je me trompe. Mais je prenais donc la conversation sérieusement. Restant à ma place, je prenais donc le temps de lii dire comme je le pensais.

- « Avec le professeur Xavier, j’ai eu l’idée de trouver plus de matériel avec l’idée que l’on soit plus autonome. Il faudrait que tu lui dises ce que tu voudrais par la suite. »

Restant un peu plus sur place, je prenais donc la direction pour aller voir le placard. Prenant la feuille je notais donc les nouveaux produits à acheter. Il y avait bien une petite chose que je pouvais alors corriger. Néanmoins, pour la simple et bonne raison que je ne voyais pas trop comment arranger les choses, je restais silencieuse tout en notant sur la feuille les produits. Regardant donc attentivement les évènements, je ne savais pas trop si je devais insister un peu plus sur le fait que je sois revenue après deux ans d’absence. Sentant que cela serait encore un peu plus bizarre, je ne voyais pas trop comment faire en sorte de lui parler sans la vexée. De plus, je ne comprenais pas trop mais j’aurais tant voulu voir sourire Gilliane. Finissant de faire les produits, je m’approchais d’elle tout en essayant d’arranger les choses.

- « Gilliane, tu crois qu’on va rester amie longtemps ou tu vas me faire la tête pendant des siècles ? »

Essayant de la prendre dans les bras, je sentais bien qu’elle m’en voulait encore….Sentant peut-être que j’allais l’expulser de son petit coin de paradis. Je ne voulais pas lui enlever cela, je voulais juste l’aider un peu plus. Bien que je savais qu’elle pensait cela, je prenais un autre chemin pour ne pas la frustrer d’avantage.

- « Il va y avoir des jours où je ne serais pas là, voir même des mois. Je vais d’ailleurs essayer de faire un emploi du temps où tu pourras pratiquer la médecine. Je ne tiens pas à enlever ce que tu fais ici, je voudrais juste t’aider un peu plus. »

Reculant, je me demandais bien comment est-ce que je ferais par la suite pour préserver ma relation avec une amie qui avait toujours été là pour moi….

Mutant Niveau 3 Messages : 17 Points : 23 Date d'inscription : 23/02/2012

Plus Jean parlait, plus Gilliane se sentais perdue. Le retour de Jean avait été annoncé quelques temps avant. Dès qu’elle avait reçu l’information, Gilliane avait mis ca dans un coin de son esprit sans plus y toucher. Elle avait camouflé ce refus d'y penser sous le prétexte d’avoir trop de chose en tête. Mais en réalité, elle ne voulait pas y réfléchir parce qu’elle savait que cela allait entrainer des changements positifs, certes, mais également négatifs.

Et effectivement, elle se retrouvait tiraillée entre plusieurs émotions contradictoires. A la fois contente et émue de retrouver son amie. De la voir, à priori en bonne santé, aussi bien physique que mentale. Bien évidemment, soulagée de savoir que quelqu’un de compétent allais enfin pouvoir l’aider dans sa tâche. Mais d’un autre côté, elle craignait de perdre l’autonomie qu’elle avait acquise. La fierté qu’elle pouvait ressentir lorsqu’elle s’en sortait seule lors d’une journée ou d’un évènement éprouvant. Bref, pouvoir montrer que malgré sa cécité, elle pouvait se débrouiller aussi bien qu’un voyant, sans qu’on l’assiste.

Et malgré tout la bonne volonté que mettais Jean, Gilliane avait cette mauvaise impression qu’à nouveau, elle n’arrivait qu’en second.

"Pas frustrée, mais déstabilisée !" lança-t-elle sèchement en se retournant vers la jeune femme, alors qu’elle voulait sa réplique bien plus douce.

Et à vrai dire, oui, elle était aussi frustrée. Frustrée de voir que Jean ne la comprenait pas. Frustrée de ressentir ca et frustrée de ne pas se comprendre soi même. Mais ca, elle ne voulait pas l’avouer.

A présent face à Jean, son regard étant étrangement et exactement fixé sur elle.

"Avec toutes ces planifications et ces adaptations, j’ai déjà l’impression que tu … que tu m’infantilise ! Dit-elle, presque avec dégout. Toutes ces planifications, ces changements pour que ça ne me dérange pas … Ca veut dire quoi ?"

Elle sentie Jean se rapprocher d’elle, pour tenter de la prendre dans ses bras. Un geste amicale et rassurant, mais que Gilliane prit encore une fois de travers. Elle se raidit. La mutante n’avait jamais apprécié les contactes physiques. Elle s’était habitué à de la distance dès l’apparition de ses pouvoirs et s’en portait très bien. Alors cette démonstration affective la mettais mal à l’aise de part sa rareté mais également, parce qu’elle se sentait plus en colère qu’autre chose à cette instant.

Elle souffla, tentant de se calmer. La jeune femme ne voulait pas non plus faire de ses retrouvailles un mauvais souvenir.

"Je ne te fais pas là tête. Je tente juste de t’expliquer ce que je ressens. Nous sommes amies et ça ne changeras pas. Je serais toujours là et j’espère que tu le sais."

Gilliane recula de plusieurs pas. Comme si elle ne voulait pas que ce contacte physique intempestif se répète.

"Arrête de me dire que tu veux m’aider ! Je n’ai pas à être aidé ! J’ai le sentiment d’être un gamin qui ne veut pas qu’on lui enlève son jouet et que tu tentes par tous les moyens de trouver un compromis pour ne pas qu'il se mette à brailler dans tout les sens !"

Elle marqua une pause, pour finalement s'appuyer sur la table et croiser les bras.

"En fait, je crois même que tu inverses les rôles, Jean. La vie à continué, ici. Des règles et des habitudes ont été mises en place. Et tu sais bien qu’avec les étudiants si particuliers que l’on accueil, c’est important. Tu ne peux pas débarquer ici et tout refaire à ta sauce. Au final, ce n’est pas moi qui dois m’adapter à ton retour. Ca serait plutôt à toi, de te refaire à la vie de l’institut."

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Ca fait mal - Christophe Maë

Voilà que Gilliane me rendait ma monnaie, elle était froide et assez distante, comme si finalement, je ne devais pas, que j’aurais mieux fait de ne pas y aller. Elle commençait à me remonter dans mes gons, comme si j’avais alors une petite sensation qui me rendrait encore plus rousse que je ne suis déjà.

- « Gilliane, tu crois que cela me plait de te voir dans cet état ? Tu crois que j’ai envie de te prendre le plaisir que tu as en aidant ici ? Tu penses vraiment que je veux t’enlever ça ? Si c’est oui tu te trompes fortement… »

Tenant toujours mon calepin, je voyais donc que mon amie m’observait de loin. Tout en la regardant, je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire radicalement.

- « T’infantiliser, non. Mais prendre soin de toi, oui. Alors si finalement cela ne te convient pas, et bien soit, je ne viendrais ici que lorsqu’il y aura des grosses interventions. »
Alors que je la voyais mettre ses mains sur la table, je tenais bien à lui faire comprendre que les choses allaient changer et que donc il ne fallait pas qu’elle pense que je voulais tout lui enlever. Alors que je voyais la situation dans ce sens-là. Je lui disais donc calmement.

- « Ce n’est pas la peine de me rappeler que je dois changer…On me l’a fait suffisamment comme ça en rappel…. »

Une vie, oui bofff, finalement, j’aurais mieux fait de ne pas y aller, j’aurais mieux fait de rester en dehors de la ville. Après tout, je ne devais pas donc prendre la situation dans le sens adéquat. Après tout, peut-être que la situation allait changer. Mais bon, pour une fois, je ne voyais pas comment arranger les choses.
- « En fait j’aurais mieux fait de rester en ville…. »

Oui tout en laissant le calepin sur la table, je me dirigeais vers l’autre bout de la pièce. Je désirais donc ne pas les voir, ne pas voir tous ces maux qui m’avaient fait revenir ici. Comme si finalement, le fait d’avoir « louper » le monde me donnait donc un sentiment d’être « en retard ». Mais bon, parfois, on ne faisait pas tout ce que l’on désirait. Je comprenais donc que je devais aussi m’en aller à nouveau pour ne pas à voir ces personnes qui ne voulaient pas me « prendre » telle que j’étais là. Vu la situation, je rangeais donc lentement pour ne pas penser à autre chose. Puis un autre élève est venu avec Logan. Les voyant, je leurs faisais signe d’aller voir Gilliane. Cela me permettrait dans le labo scientifique d’aller ranger un peu tout ce qui trainait. Allant dans cette pièce Logan me suivait, il voyait bien que j’avais un souci. Puis je lui disais qu’il allait devoir chercher les membres de mon équipe pour l’après-midi. Alors que je ne voyais pas comment comprendre cela, je voyais Logan aller de nouveau vers Gilliane. Il lui parlait. Finissant de ranger, j’entendais des pas derrière moi. Elle ne faisait pas de bruits. Mais je préférais lui laisser le temps de reprendre ses esprits.

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